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des six systèmes cristallins adoptés généralement, et il les désigne par les dénominations suivantes de M. le professeur Weiss 1° système régulier; trois axes de même espèce, et perpendiculaires entre eux (S. tessulaire de M. Mohs, isométrique de M. Naumann, et tétraédrique de M. Beudant); 2o système, 2 und 1 axig; trois axes perpendiculaires entre eux, mais dont deux seulement sont de même espèce (S. pyramidal de M. Mohs, monodimétrique de M. Naumann, et prismatique, à base carrée, de M. Beudant); 3° système, 3 und 1 axig; quatre axes, dont trois sont de même espèce, et se coupent sous des angles de 60°, le quatrième d'espèce différente, et perpendiculaire aux trois autres (S. rhomboédrique de MM. Mohs et Beudant, et monotrimétrique de M. Naumann); 4° système, 1 und, 1 axig; trois axes d'espèces différentes, mais perpendiculaires entre eux (S. prismatique de M. Mohs, anisométrique de M. Naumann, et prismatique rectangulaire droit de M. Beudant); 5o système, 2 und 1 gliedrig; trois axes d'espèces différentes : le premier, oblique sur le deuxième, et perpendiculaire sur le troisième, et le second et le troisième perpendiculaires entre eux (S. hémiprismatique de M. Mohs, monoclinométrique de M. Naumann, et prismatique rectangulaire oblique de M. Beudant); 6o système, 1 und 1 gliedrig; trois axes d'espèces différentes, obliques les uns sur les autres (S. tétartoprismatique de M. Mohs, triklinométrique de M. Naumann, et prismatique oblique, à base de parallelogramme obliquangle, de M. Beudant).

Dans chacun de ces systèmes M. Rose distingue des formes homoèdres et hémièdres, c'est-à-dire des formes simples et des formes qui se déduisent des précédentes, lorsque la moitié des faces de ces dernières fait disparaître l'autre moitié. La forme hémièdre est dite à faces inclinées ou parallèles,, suivant que, par suite de la modification de la forme simple, les faces restantes ont perdu ou n'ont pas perdu leurs parallèles.

A l'exemple de MM. Weiss et Ratzeburg, M. Rose donne ensuite un tableau complet des minéraux, arrangés d'après leurs divers systèmes cristallins; il ajoute, à côté de chaque minéral, la formule de leur analyse chimique, et termine par des discussions intéressantes sur certaines espèces.

M. Uhde a donné un Essai philosophique concernant le développement des lois mécaniques de la cristallisation, avec des remarques sur les conditions mécaniques de l'état triple d'ag

grégation des corps (Versuch einer genetischen Entwickelung, etc. Brême, 1833, in-8°, avec 4 planches ).

M. Kupffer a fait paraître des Élémens de calcul cristallonomique (Handbuch der rechnenden Kristallonomie. Saint-Pétersbourg, 1831, in-4° avec 14 pl. ).

M. A. Pokrowsky, de Casan, a développé les méthodes pour reconnaître la dépendance des différentes faces des cristaux, et l'utilité des caractères cristallographiques ou extérieurs ( Kasanskii Veistnik. Janvier 1832, p. 1-36).

M. le docteur Ritgen a donné un Mémoire sur l'influence des différens axes sur la forme cristalline, et sur une particularité en rapport avec cette cause ( N. Jahrb. f. Mineral., 1833, cah. 3, p. 266).

M. Voltz vient d'exposer à la Société naturelle de Strasbourg des observations sur les axes des cristaux, pour expliquer certains phénomènes que présentent ces corps, et s'est occupé de la théorie du dimorphisme sous des points de vue nouveaux. (Voy. pour les détails l'Institut, n. 46, p. 103).

M. A.-E. Prestel a publié une Introduction à la projection en perspective des formes cristallines ( Anleitung zur perspectiv. Entwerfung, etc. Gottingue, 1833, in-8°, à 7 pl.).

A Pâques en 1833, M. le docteur Seebeck a imprimé à Berlin, comme écrit préparatoire des examens du Gymnase, un Mémoire sur les essais relativement à la dureté des cristaux. Cette intéressante brochure n'étant pas devenue publique, M. Hartmann l'a reproduite dans son nouveau journal. L'auteur conclut qu'on peut atteindre un degré assez grand de précision dans la recherche de la dureté des ninéraux en les rayant, à moins que les corps examinés ne soient soumis à des circonstances qui altèrent leur état propre de cohésion. L'auteur y discute longuement les causes pour lesquelles des parties d'un même cristal présentent des duretés différentes. M. Frankenheim avait déjà montré la connexion de cet accident avec le clivage des cristaux (De Cristallorum cohæsione. Breslau, 1829; et Zeitsch. f. Phys., vol. IX, p. 94 et 332). M. Seebeck propose un instrument qui évalue, au moyen de poids, la pression faite en rayant les minéraux ; et il donne, comme exemples, les résultats de ses expériences sur la chaux carbonatée et le gypse ( Jahrb. d. Mineral., etc. Hartmann, vol. I, cah. 1, p. 123).

M. Naumann a donné une notice sur la mesure d'élasticité

des substances cristallines homoèdres (Annal d. Phys., 1834, vol. 31, n. 12, p. 177).

M. le comte G. de Razoumowski s'est occupé de la perméabilité qu'offrent certains minéraux à l'eau, à l'humidité et à la lumière. (Isis., 1834, cah. 1, p. 7).

M. Etienne Davey a communiqué une Note sur des pseudomorphoses d'étain oxidé trouvés dans les mines de Huel Coates, à Sainte-Agnès, en Cornouailles. Les cristaux ont la forme des rhomboèdres surbaissés du feldspath. Quelques uns ont l'air d'avoir été brisés et cimentés de nouveau par de petits cristaux d'étain. Les filons qui les contiennent sont dans un granite ou eurite décomposé, et ils s'y trouvent à 35 toises de profondeur (Trans. of the roy. geol. Soc. of Cornwall, vol. IV, p. 484).

M. Breithaupt a déterminé la pesanteur spécifique exacte de plusieurs minéraux (Jahrb. d. Chem., 1833, cah. VI, p. 441), et a donné une Note sur des substances métalliques de l'Oural, qui, en partie, ont une pesanteur spécifique plus grande que le platine (dito, cah. 1, p. 1 ).

§ 11. Minéraux nouveaux.

M. Dufrénoy a publié une Note sur le gisement et la composition de quelques silicates alumineux, qui se trouvent associés à divers minerais et minéraux, dans ces grès curieux décrits si bien par M. de Bonnard, sous le nom d'arkoses et d'arènes. Ces silicates, produits probablement par des sources minérales, sont en rognons, en filets, ou bien disséminés dans la masse de la roche, de manière qu'elles lui donnent une propriété pouzzolanique. M. Berthier a déjà fait connaître de ces silicates sous les noms de nontronite et de halloysite. En général, ils sont composés de silice, d'alumine et d'eau, dans des proportions peu éloignées les unes des autres, et quelques uns renferment du fer au minimum et de la magnésie.

M. Dufrénoy a décrit et analysé, 1o le silicate de Villefranche, placé au contact du granite du lias; 2o celui de la Voulte, dans des arkoses, entre le même calcaire et le granite et associé avec du fer oxidé hydraté ; 3° celui de Saint Martin, près de Thiviers, placé dans un grès manganésifère, à la séparation du terrain ancien et de l'oolite inférieur; 4° celui formant la pâte des arènes de Brives et de Montmorillon, dans l'étage inférieur des oolites; 5° celui de [Huelgoet, ressemblant à la crhysoprase, et dans un filon en contact avec une masse feld

spathique injectée (Ann. de Mines, 3me série, vol. III, P. 393).

[blocks in formation]

M. Marcel de Serres a imprimé un Mémoire sur les silicates en général, et en particulier sur les silicates non alumineux à base de chaux et de magnésie (Biblioth. univ. Mai 1833, P. 19).

M. Fournet a décrit, sous le nom de volzine, un oxi-sulfure de zinc, trouvé dans le vallon de Rozier, près de Pongibaud. On ne connaissait jusqu'à présent qu'un seul oxi-sulfure, celui d'antimoine, le kermès natif.

M. F. a fait des observations sur l'usage qu'on pourrait faire de la silice gélatineuse de Ceyssat et de Randanne; elle renferme, sur 100 parties, 87 de silice pure, et n'aurait été vue encore que dans peu de lieux (monts Coirons, Santa-Fiora, Ischia, etc.) (Institut, no 30, p. 252).

M. G. Suckow a donné une description latine de l'apophyllite et de la célestine (Iéna, 1832, in-8°).

L'ozokerite ou cire terrestre, découverte par M. de Meyer, en Moldavie, près de Slanik, mérite une mention particulière. Ce curieux minéral, décrit par M. Glocker (Journ. de Physik, de M. Schweigger), est en nids au milieu d'un grès imprégné de bitume, et dans le voisinage de lignite, de sel et d'eaux minérales. Etant sur le pied des Carpathes, il est probablement dans le sol tertiaire; et sa liaison intime avec le naphte, avec lequel il s'identifie par la fusion, semble en faire un naphte

concret.

M. Breithaupt a donné des Notices sur les espèces du genre spinelle, sur la manière de distinguer le chalkolithe de l'uranite, et sur un nouveau minerai de fer titanifère du nord de l'Amérique (N. Jahrb. d. Chemie., 1833, no 12, p. 206, 211 et 287).

M. Rose est revenu sur la réunion du pyroxène et de l'amphibole en une seule espèce (Annal. d. Physik. de M. Poggendorf, 1833). On sait que M. Glocker a élevé plusieurs objections contre cette idée ( Jahrb. d. Chem. de M. Schweigger-Seidel, 1832, cah. 5 te 6).

D'après M. Zippe, le pyrope formerait une espèce particulière cristallisant en héxaèdre (Idem, p. 692).

M. Gustave Schuler a donné une Note sur ce qu'il appelle le grun eisen erde (le fer terreux vert). La plus grande partie des minéraux ainsi nommés appartient au pinguite de M. Breithaupt, et on a confondu sous ce nom le fer terreux de Ro

thehutte au Harz, le choropale, le skorodite terreux, le cuivre phosphaté, le plomb phosphaté et la terre verte.

M. S. distingue le grun eisen erde de Schneeberg, qui contient du bismusth, ainsi que du phosphate de fer; il lui paraît être un silicate d'alumine, auquel il donne le nom de hypochlorite. Le pinguite existe dans les fentes du basalte, près d'Eisenach.

D'après des échantillons de ligwrite, envoyés par M. le docteur Senoner, de Venise, dans une roche composée de talc et de chlorite, ce ne serait qu'un sphène (N. Jahrb. f. Mineral., 1833, cah. 4, p. 405; et sa Dissertation latine De ferro ochraceo viridi, etc. Iéna, 1833, in-8°).

Un nouveau minéral, ayant quelque ressemblance avec le quarz, a été découvert associé, avec l'émeraude de Sibérie. M. Nordenskiold y a reconnu un bisilicate de glucinium, et on l'a baptisé du nom de phenakite (N. Jahrb. f. Min., 1833, cah. 5, p. 547 ; et Compte rendu de Berzélius, no 13, p. 160).

M. B. Hermann a décrit un nouveau plomb chromé, sous le nom de melanachroïte; il provient des filons plombifères, dans le calcaire de Beresowsk, dans l'Oural, où il est associé avec du vauquelinite, du plomb phosphaté, chromaté et sulfuré, ainsi que du quarz ( Ann. de M. Poggendorf, vol. XXVIII, P. 162).

M. Hess a caractérisé sous le nom d'Hydroboracite une nouvelle substance du Caucase ( Annal. d. Phys. de M. Poggendorf, 1834, n. 4, p. 49 ).

M. Nordenskiold a décrit et analysé le pyrargyllite ou nouveau minéral du granite de Helsingfors, en Finlànde; et l'amphodélite du calcaire de Lojo, dernier minéral ayant, par la cristallisation, quelque analogie avec le feldspath (Jahresbericht. de M. Berzélius, trad. all., ann. 12, p. 174).

M. Fuchs a donné un Mémoire sur l'opale et l'état de certains corps sans formes régulières (Denkschrift. der Munchner Acad. 1833). M. Jackson a décrit et M. Hayes a analysé un nouveau minéral appelé Ledererite. (Amer. J. of. sc., vol. 25, p. 78).

M. Aug. Laurent a donné une notice sur les schistes bitumineux et la paraffine ( Ann. de Chim. 1833, déc., p. 39a ).

S IV. Roches.

M. le docteur Freyer a publié à Cracovie une Dissertation sur la meulière (O Bursztynie, 1833, in-8°).

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