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Par ordre de matières, les ouvrages et les Mémoires ou Notices publiés en 1833 seraient répartis de la manière sui

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Géographie géologiq. 22 208 230

20 38

23

Cartes géologiques,

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Coupes géologiques,

43

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Nivellemens,

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Sur les hommes fos

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Il a donc paru, pour les sciences physiques et naturelles, 144 ouvrages et 276 Mémoires en tout; et pour la géologie et Ja paléontologie, 61 ouvrages et 414 Mémoires, ou, en tout, 205 ouvrages et 690 Mémoires, ou bien 895 publications.

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Le rapport des nombres différens de ces deux genres de blications est bien propre à caractériser notre époque, où, outre l'esprit dominant d'association, règne un désir immodéré de faire connaître ses idées aussi promptement qu'on les a conçues. L'ilotisme des savans a cessé en même temps que la publication des ouvrages très volumineux, qui jadis paraissaient de temps à autre comme des raretés, et étaient le travail de toute une vie. Si autrefois on produisait quelquefois des œuvres parfaites, les auteurs isolés ne jouissaient pas comme à présent de l'avantage de s'éclairer par la discussion pendant le temps même de la composition de leurs ouvrages. Livrés ainsi à eux-mêmes, ils étaient plus aptes à s'égarer qu'à présent, où chaque chapitre d'un traité est disséqué d'avance dans des recueils périodiques.

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que

donnent les années 1830, 1831 et 1832, on trouve environ la proportion établie par les nombres 300, 450, 500 et goo. Ainsi, je crois n'être pas fort loin de la vérité en avançant qu'il paraît à présent chaque année plus de mille ouvrages, mémoires ou notices, qui intéressent le géologue. Or, d'après cela je calcule approximativement que ma Bibliographie générale des sciences géologiques et paléontologiques contiendra entre cent cinquante mille et deux cent mille indications, dont j'ai classé déjà environ la moitié et réuni près des deux tiers.

Avenir de notre association.

Il ne me reste plus qu'à dire quelques mots sur l'accroissement et le développement de notre Société. Lors de sa fondation, on nourrissait l'espérance de pouvoir réunir au moins trois cents personnes. Maintenant, nous approchons d'être quatre cents, et nous pouvons nous flatter d'atteindre encore, si ce n'est le double de notre nombre actuel, du moins, dans peu de temps, un bon tiers en sus. L'heureuse imitation de notre esprit d'association par d'autres sociétés prouve que nous avons établi de bonnes bases. Reconnaissons aussi que notre position est unique dans le monde; faisons-en donc profiter l'humanité, et produisons quelque chose en rapport avec les moyens d'exécution que la nature nous a prodigués.

A cet égard, les grandes réunions scientifiques de cette année offriront des occasions favorables, et le conseil de la Société ne négligera pas de s'occuper des moyens d'accélérer cet état de prospérité désirée.

Parmi les mesures à prendre, les trois plus essentielles resteront toujours: celles d'augmenter le nombre de nos séances; de publier par an deux volumes de Bulletin ornés de coupes; enfin, de diviser, au moins entre trois ou même six personnes, la charge de rapporteur des travaux de la Société, des progrès de la géologie et de ses applications.

Si des publications intéressantes et régulières accroîtront rapidement notre nombre, ce surcroît de revenu permettra d'appliquer de plus fortes sommes aux moyens d'exécution. Sous ce rapport, nous devons continuer aussi nos efforts pour répandre le goût de notre Société, non seulement en France, mais dans chaque pays, et chercher dans les contrées qui nous sont restées jusqu'ici étrangères les appuis importans dont nous honorent déjà les empires de Russie et d'Autriche.

D'une autre part, correspondant régulièrement avec plus

de cinquante des Sociétés savantes les plus renommées dans les deux hémisphères, de nouveaux élémens de succès nous sont ainsi ouverts, en même temps que notre bibliothèque et nos collections ne cessent de s'enrichir des dons que nous procure l'établissement de cette heureuse confraternité (1).

Il nous reste encore à persévérer dans nos efforts pour entrer en rapport avec un plus grand nombre de rédacteurs de journaux scientifiques périodiques; mais dès que nous publierons régulièrement deux ou trois volumes par an, les échanges avec toute espèce de publications semblables auront lieu bien plus facilement.

Quant à la marche même de nos recherches, ne négligeons pas les applications immédiates de la géologie, pour ne nous occuper que de discussions théoriques. Loin de moi de vouloir restreindre le champ de nos observations à la géologie de superposition et au relevé de cartes géologiques; mais il me semble que, parmi les théories, il serait utile de faire ressortir surtout celles qui peuvent, a priori ou posteriori, conduire à des résultats importans pour la pratique.

Cette dernière, par exemple, a l'air de ne pouvoir guère tirer de secours de la théorie des soulèvemens en général; tandis que, restreinte au redressement des couches et aux failles, ces vues théoriques se trouvent avoir leur application immédiate dans certaines exploitations très importantes.

Passant à un autre exemple : les dissertations descriptives ou théoriques sur la topographie géologique et la distribution des couches dans divers bassins paraissent à tort s'éloigner fort des besoins usuels de la vie sociale; tandis que des fouilles, des puits artésiens, des constructions et d'autres entreprises, font apercevoir bientôt toute l'importance de ce que le vulgaire était tenté de classer parmi les rêves creux des métaphysiciens.

C'est en procédant de la sorte que nous attirerons à nous cette foule d'hommes instruits qui méritent si bien de la société, en lui fournissant l'eau potable, le sel, les combustibles, les métaux, et certaines matières précieuses, ainsi que les voies de communication, les demeures salubres et solides, les édifices de luxe, etc. Nous profiterons de leurs lumières, comme eux des nôtres, et ainsi se formera cette alliance si nécessaire et trop souvent méconnue de la géologie et des arts, en particulier de l'art des mines, ou de la théorie et de la pratique.

(1) La bibliothèque renferme déjà plus de 700 volumes.

Si nous arrivons ainsi à un des principaux buts de notre as sociation, c'est en poussant jusqu'à la dernière limite la curiosité géologique, c'est-à-dire en étudiant dans le détail le plus minutieux les créations ensevelies dans les entrailles du globe, et en tâchant d'apprécier l'origine des dépôts de sa croûte, que nous grossirons nos rangs des savans de toute espèce autant que des personnes aimant l'instruction. Peut-être même

arriverons-nous à voir se parer nos séances de ce sexe dont la pudeur n'a rien à craindre de notre science, et dont nous pouvons contenter au-delà de toute expression l'excessive curiosité.

Ainsi nous avancerons la zoologie et la botanique, en popularisant tout à la fois la géologie, et la faisant entrer dans le domaine des faits authentiques; nous faciliterons même aux médecins, aux staticiens et aux jurisconsultes leurs recherches en faveur de l'humanité, tandis que nous guiderons les artistes dans l'imitation du beau naturel.

Mais je m'arrête; je n'ai pas besoin de faire ressortir plus longuement la noble carrière qui nous est ouverte. D'une part, donner de l'occupation à un grand nombre de nos semblables, améliorer leur condition, augmenter les revenus de chaque Etat; de l'autre, civiliser en diminuant les préjugés, intéresser et amuser, telle est cette tâche pour laquelle notre science et notre Société sont appelés à porter un si fort contingent. Avançons donc d'un pas assuré, raisonnons librement entre nous sur toutes les questions, mais ne méconnaissons jamais la voix des chefs que nous nous sommes donnés ; que chacun soutienne son voisin, sans faire attention à sa couleur, et que notre devise soit sagesse, travail et persévérance; car, sous ce signe, nous arriverons au but désiré, et nous transmettrons nos noms avec honneur à la postérité.

A la page 10. Depuis l'an passé, les Sociétés royales de Londres et d'Édimbourg publient les procès-verbaux de leurs séances (Proceedings, etc.), à l'instar de ceux de la Société géologique de Londres.

A la page 16. Une Société philomatique s'est formée à Pons, dans la Charente-Inférieure.

A la page 28. M. Gerstdorf a commencé depuis 1834 un Répertoire bibliographique pour l'Allemagne (Repertorium d. ges. deutschen Literatur. Leipzig; deux fois par semaine ).

A la page 38. La Société historique et littéraire de Québec a commencé à publier un troisième volume de ses Transactions. A la page 67. M. Marcet a donné une Note relative à l'influence supposée de la lune sur le temps (Bibl. univ. Fév. 1834).

A la page 84, ligue 33. M. Reichenbach a découvert l'Eupion, le Paraffine et le Picromèle.

A la page 136. Pour les progrès de la cristallographie, il est bon de comparer ce qu'en dit M. Whewell avec le Résumé bien fait de M. Hessel, dans sa Krystallométrie (Leipzig, 1831, p. 289-317); ouvrage extrait du Dictionnaire des sciences physiques de Gehler.

Page 160. Je me hâte de rectifier un renseignement fautif relativement au Traité de Géologie ( Handbuch der Géognosie, Freiberg 1833, in-8°), de M. A. Kuhn. Le premier volume, de 1022 pages, vient de m'arriver. Il renferme, dans cinq parties, les généralités sur les propriétés physiques et les rapports cosmiques du globe terrestre; les détails sur les surfaces continentales et les mers; un exposé des restes organiques, de leur nature et de leur distribution géologique; enfin un résumé des effets des élémens atmosphériques sur la production de certaines masses minérales, et sur les modifications éprouvées journellement par la croûte terrestre. Dans cette dernière partie, l'auteur s'occupe, avec beaucoup d'érudition, non seulement des effets de l'air sur la surface terrestre, mais encore de ceux du feu volcanique et de l'eau; il termine par épliquer les phénomènes observés à l'explication de l'origine de la croûte du globe. Je suis fâché de n'avoir plus que la place d'ajouter que M. Kuhn, tout en reconnaissant les côtés faibles des anciennes théories neptuniennes, s'efforce de tenir un juste

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