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RESOLUTIONS.

. L'babitude cause que vous faites ces choses-làDonc-Vous faites ces choses-là: Qu'est-ce qui opère (ces actions en vous? c'est)-l'habitude, ou (ce appelé) babitude.

8. Une épée causa qu'il fut tué; ou, une épée le tua (un coup d'épée le tua, ou, des coups d'épée le tuèrent) : mais quelqu'un employa l'épée et ce quelqu'un opéra aussi bien que l'épée-Donc-Il fut tué: Qui opéra (cet événement? ce furent)--une épée (ou, un coup d'épée, ou des coups d'épée, et quelqu'un dont il n'est pas fait mention. Ce n'est pas ici l'endroit où je sois obligé d'expliquer la différence qui peut exister entre avec une épée, et d'un coup d'épée, ou à coups d'épée.

9. Ce qui est arrivé fait qu'elle est bien aise-DoncElle est bien aise: Qu'est-ce qui opère (cet état en elle? c'est)-ce qui est arrivé.

10. Ce contretemps fait qu'elle est fâchée-Donc-Elle est fâchée: Qu'est-ce qui opère (cet état en elle? c'est)— ce contretemps.

i1. Le style de cette lettre fait que nous sommes irrités Donc-Nous sommes irrités: Qu'est-ce qui opère (cet état en nous ?(C'est)-le style de cette lettre.

12. Cette nouvelle fera qu'il sera surpris-Donc-Il sera surpris: Qu'est-ce qui opérera (cet état en lui? Ce sera)-cette nouvelle.

13. L'accident qui arriva à mon père fait qu'il garde le lit (lui fait garder le lit)-Donc-Mon père garde le lit: Qu'est-ce qui opéra (cet état en lui? C'est)-l'accident qui lui arriva.

14. Du marbre (ou, le marbre) fit (fut la matière prin

cipale

eipale pour faire) la belle table que voici (qui est ici) : mais quelqu'un travailla ou façonna le marbre; or ce quelqu'un, ayant contribué à la forme présente du marbre, doit se regarder comme un Co-opérateur-Donc -Voici une belle table faite: Quels furent les co-opérateurs (à l'égard du présent état de la belle table? Ce furent)-le marbre (quant à la matière employée), et quelqu'un que l'on ne nomme point (quant à l'exécution de l'ouvrage).

15. Votre contenance fait que je vois de quoi il a été question-Donc-Je vois de quoi il a été question: Qu'est-ce qui a opéré (en moi cette découverte? ç'a été)

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16. Votre manière indistincte de lire fait que nous perdons les beautés de cette poësie-Donc-Nous perdons les beautés de cette poësie: Qu'est-ce qui opère (cette perte en nous? c'est)-votre manière indistincte de lire.

17. Il fut guéri de cette en buvant du vin de Madeimaladie,

18. Je sus de quoi il s'agissoit,

re; ou, par le vin de Madeire qu'il but.

en voyant qu'il tenoit ma lettre; ou à (par) ma lettre que je vis qu'il tenoit.

19. Je sais ce que je dois par (d'après *) votre refus

penser de cela,

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de répondre.

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pour lui tranquilliser l'esprit; ou, pour cet objet-ci, lui tranquilliser l'esprit.

de vous trouver ici.

Observation étymologique sur Après. Le mot Après exprime l'état d'avoir en approximation, c'est-à-dire, d'avoir proche. Les Allemands et les Hollandois se passent du verbe Avoir (il en

est

RESOLUTIONS.

Buvant du vin de Madeire fit qu'il fut guéri de bette maladie; ou bien, Le vin de Madeire qu' il but fit qu'il, fut guéri de cette maladie-Donc-Il fut guéri de cette maladie: Qu'est-ce qui opéra (en lui cet état; cette cure? ce fut)-le boire du vin de Madeire (l'acte de boire, &c.), ou bien, le vin de Madeire qu'il but. Buvant du vin de Madeire fit, ne se diroit plus aujourd'hui; ni Le boire du vin de Madeire.

18. Voyant ceci, il tenoit ma lettre, je sus (fit que je sus) de quoi il s'agissoit; ou bien, ma lettre que je vis qu'il tenoit fit que je sus de quoi il s'agissoit-Donc, Je sus de quoi il s'agissoit. Qu'est-ce qui opéra (en moi cet Etat? ce fut)-le voir de ceci, il tenoit ma lettre, ou bien, ma lettre que je vis qu'il tenoit. Voyant ceci, il tenoit ma lettre paroîtroit aujourd'hui un peu gauche; et le voir de ceci, ne sauroit plus se dire; on pouvoit le dire cependant du temps de Montaigne.

est de même de ceux qui parlent d'autres langues), et se contensent d'exprimer l'approximation où le mot proche, chacun suivant sa langue. Après se trouvera donc toujours, ou très-souvent, égal à ayant près pour ayant proche (notre près étant une contraction de l'adjectif Italien presso, proche) qui a près, pour qui a proche, &c. D'après votre refus, est donc égal à Qu'est-ce qui a opéré (telle ou telle chose? c'est)-votre refus que j'ai près ou proche (l'ayant entendu, ou depuis que je l'ai entendu. En effet, Après cela pourroit sé rendre en Allemand par hiernach (hiernach), littéralement ici (où ceci) proche; en Hollandois, par naa dat, littéralement proche cela peur cela proche. D'ailleurs, après. cela peut se rendre en Anglois par next that ou next to that, litté talement le plus proche de cela; et les Allemands, employant le superlatif de leur nach, peuvent dire hiernæchst, comme les Hol landois peuvent dire naast dat. See Interlocution LIV, p. 57. 1.9. Votre

19. Votre refus de répondre fait que je sais ce que je dois penser de cela-Donc-Je sais ce que je dois penser de cela: Qu'est-ce qui a opéré (en moi cet état? C'est)--votre refus de répondre.

20. Lui tranquilliser l'esprit (cet objet-ci, lui tranquilliser l'esprit ; ou bien, Le désir où j'étois de lui tranquilfiser l'esprit) a fait que je lui ai écrit-Donc-Je lui ai écrit Qu'est-ce qui a opéré (cette résolution que j'ai prise? C'est) --cet objet-ci, lui tranquilliser l'esprit ; ou bien, Le désir où j'étois de lui tranquilliser l'esprit.

21. Vous trouver ici fait que je ne saurois exprimer la joie que je ressens-Donc-Je ne saurois exprimer la joie que je ressens: Qu'est-ce qui opère (cet état où je suis? C'est)-Vous trouver ici.

52. B. But that forerunner appears to be a redundant expression. Some languages, I suppose, reject the same, in certain circumstances, and present the real Agent or Cause or Motive, &c. in a naked manner, that is to say, without expressing the preposition which other languages must use, because custom has made it a law.

LIII. S. You have now started a most important question in regard to the French language, and you force me to give, at least, a hint how me, te, se, nous, vous, and sometimes moi, toi, happen to be used instead of à moi, à toi, soi, &c.; how lui, leur, happen to be used instead of à lui, à elle, à eux, à elles; and more particųlarly, because attended with more difficulty, how en hap→ pens to be used instead of whatever might be changed into these English expressions, By the same, Of the same, From the same, At the same, With the same, Through the same, For the same, &c. But before I venture to

plain your question by suitable examples, I think it proper to present this

ETYMOLOGICAL

"This

ETYMOLOGICAL OBSERVATION on en.. particle en comes either from the Iberno-Celtic emb or amb (even) or from the word whence the old Saxon adjectives efen, emne, have been formed, which are found changed into efne, efn, emn, em, as in efen-wege, even weight, equal weight, same weight; efn-eald, equally old, same age (for, ald, eald, eld, mean age, as well as old); in em-lang or emn-lang, equally long, same length.* In English even is often contracted into e'en ; a further contraction perhaps made the French en; besides em would easily become en. The English word to even signifies actively to make even, and neutrally (rather obsolete now) to be equal. In old Saxon, the verb efnan was used to express what is meant by the Latin perpetrare, præstare, whence the French forerunner en (when used for Operator) is obviously equal to doer, maker, performert, &c. In the French phrase en ami, for comme ami (like a friend), it is evident that en is then the same as égalant (equaling, acting like). When en is considered by Grammarians as a pronoun, because, with a reference to some individual name which has been precedently mentioned, it is prefixed or suffixed to a verb, that word (en) is then used, by way of abbreviation in construction, for whatever might be changed (as I have already said) into these English expressions, By the same, Of the same, From the same, At the same, With the same, Through the same, For the same, &c. And indeed, the old Saxon adjective efen or efn, meaning equal, like or not unlike, the

Instead of efen, we find the old Saxon euen also. The German primitive is eben; the Dutch made it their even.

Among the derivations which we shall see hereafter, in regard to the English in, this on en will be confirmed; and that circumstance will be noticed, when en happens to be used as a prefix, or forerunner, to a noun (or its representative) simply con sidered as containing. See Interlocution LXIX.

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