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yet seen, are his editions of Thucydides and of Xenophon; the latter (according to a Prospectus, which appeared some time ago,) in ten Quarto Volumes, comprising the Greek text-with Latin and French Versions. He has also, I believe, published and illustrated with notes, Musæus, Anacreon and some parts of Lucian, and is now engaged (if my information be correct) on Herodotus. The learned Heyne, Beck, and other eminent Scholars have borne sufficient testimony to the merits of M. Gail. (See the Gottingen Journal, for March, 1810.-The Mercure de France, 4 Nov. 1815.-The Constitutionel de Paris, 24 Mai 1816.-The Magasin of M. MILLIN, Tom. 11. 1816. &c.) Of Mons. Gail's Greek Grammar, two ingenious authors who have since written on the same subject, speak with proper respect; I allude to Messrs. Frémion and Burnouf; and in a letter lately mentioning it, a friend observes, "Après lui (M. Gail) des professeurs de Paris. pourront faire des Grammaires Grecques, même sans savoir le Grec." Of the Recherches above noticed, I have reason to believe that only one hundred copies were ever printed. Whatever information you can communicate respecting any other works of M. Gail, will be received as a favor conferred on

OMIKRON.

ANNONCE DE XENOPHON,
Par M. GAIL.

EUVRES complettes de XENOPHON, 10 vol. in 4to., GrecLatin-François, avec notes et collation de tous les Manuscrits de la Bibliothèque du Roi; Atlas (54 cartes), et riche collection d'estampes (48 planches), prix, 160 f., beau pap. ordin.; et 320 f. pap. vélin satiné, estampes avant la lettre et eaux fortes: on vend separément, lo. l'Atlas, 36f., et l'extrait de cet Atlas, à l'usage des écoles, 5f.; 20. les estampes, à l'usage de toutes les éditions soit in 80. soit in-40. de Xénophon, 40f.; les mêmes, avant la lettre, et eaux fortes, 70f.

Thucydide et Xénophon son continuateur pour l'histoire, allant ensemble, on rappelle que le prix de Thucydide, Grec-Latin-François, in 40. pap. vélin est de 145f. et 80f. pap. ordin.: le même, in

So. 50f.

Postérieurement, a paru un vol. de Recherches historiques, militaires, géographiques, &c. pour l'intelligence de Thucydide et de Xénophon, annoncé dans Classical Journal, No. XXV. p. 210.,

les estampes de Thucydide, à l'usage de toutes les éditions in 80. et in 40. se vendent 12f. après la lettre, et 18f. avant la lettre, avec les eaux fortes. Ces estampes ont été récemment gravées.

PARMI les hommes qui, depuis une vingtaine d'années, ont le plus contribué à répandre en France le goût de la langue Grecque, il en est peu qui aient des titres plus récis et plus estimables que M. GAIL à la reconnoissance publique.

Persuadé de bonne heure que le défaut de livres élémentaires était le principal obstacle qui avait arrêté les progrès du Grec dans l'ancienne Université, il s'efforça de suppléer à ce qui manquait, et s'attacha sans relâche à remplacer les éditions défectueuses qui servaient dans les classes, par des éditions correctes d'ouvrages et d'opuscules choisis, qui pussent former une graduation insensible entre ce que la langue offre de plus élémentaire et ce qu'elle a de plus difficile et de plus élevé.

Dans l'ardeur de son zèle, il ne crut pas encore avoir assez fait: il ouvrit un cours gratuit de langue Grecque qu'il a continué pendant vingt-deux ans, jusqu'au moment où l'instruction régulière du Grec dans nos écoles, et la création d'une école normale, ont rendu ces soins moins nécessaires. C'est à ce cours qu'une foule de jeunes instituteurs et de jeunes gens, médecins, naturalistes, chimistes, instituteurs, vinrent puiser les premiers principes de la langue Grecque, et chercher les moyens de suppléer à l'éducation impar faite qu'ils avaient reçue au milieu des troubles et des discordes civiles. Les uns, forcés de retourner aux travaux qui devaient préparer leur avenir, remportèrent au moins de ce cours les notions qu'ils avaient jugées indispensables; les autres, après avoir franchi les premières difficultés, attirés par le charme toujours croissant que leur of fraient la langue la plus belle et la littérature la plus riche, y pénétrèrent plus avant, et finirent par s'attacher exclusivement à une étude qui n'avait d'abord été pour eux qu'un objet secondaire et subordonné. C'est ainsi que M. Gail compte parmi les savans et les littérateurs, plusieurs hommes dont son cours élémentaire a préparé le sort et décidé la vocation.

Ši les ouvrages élémentaires du zélé professeur lui firent négli ger parfois les vrais intérêts de sa réputation littéraire, ils ne les lui firent pas entièrement oublier, et ne l'empêchèrent pas de publier successivement des traductions d'auteurs difficiles, parmi lesquelles je ne rappellerai ici que celle de Théocrite, accompagnée d'observations littéraires et critiques, où les beautés de ce grand poète sont appréciées avec goût et sagacité. Mais ce n'était là que le prélude de plus importans travaux. Depuis long-temps M. Gail se livrait à une étude approfondie des deux principaux auteurs du siècle de Périclès, je veux parler de Thucydide et de Xéno

phon, et préparait les matériaux d'une édition complete dé ces deux grands écrivains. Soutenu par un zèle infatigable, il s'oc cupait sans relâche à collationner les manuscrits de la bibliothèque royale, à en réunir les variantes. Arrivé à la fin de ces recherches pénibles, de ces travaux aussi fastidieux qu'utiles, M. Gail en publia successivement plusieurs Specimen importans. L'Economique et le traité de la Chasse par Xénophon, et la harangue de Périclès tirée de Thucydide, précédèrent la publication de l'édition et traduction de l'ouvrage de ces historiens, qui parut en 1807 et 1808: l'édition du texte de Thucydide, entreprise à ses frais, était accompagnée des variantes de treize manuscrits. Elle présentait sous ce rapport un avantage considérable sur toutes les éditions précédentes, puisque celle de Duker donne des variantes de cinq manuscrits seulement, celle de Gotleber, Bauer et Beck, celles de deux manuscrits nouveaux.

L'édition de M. Gail, qui contient les variantes de treize manuscrits, ouvre donc une nouvelle époque pour la critique de Thucydide. Quant à la traduction, il convient lui-même qu'il a beaucoup profité de celle de M. Lévesque, mais il s'est principalement attaché à traduire de nouveau les harangues, et, à cet égard, on s'est accordé à reconnaître que son ouvrage est entièrement neuf.

L'édition de Thucydide détourna pendant quelque temps M. Gail de ses travaux sur Xénophon: il y revint bientôt avec une nouvelle ardeur : l'impression fut continuée, et elle est tout-à-fait achevée maintenant. L'ouvrage se compose de dix volumes in-40., tous imprimés, que l'on peut se procurer en entier, ou par livraiIls renferment en outre le texte Grec, la version Latine et la traduction Française de tous les ouvrages de Xénophon, les variantes des manuscrits de la bibliothèque royale, discutées dans un volume à part, beaucoup de notes et observations critiques, et un grand nombre de cartes géographiques et de specimen de manuscrits.

sons.

"Le gouvernement, dit M. Gail, ne m'avait d'abord demandé que le texte Grec, avec la version Latine et collation des manuscrits; là devait se borner ma tâche, lorsqu'ensuite on m'invita à y joindre la version Française. J'eus beau représenter que l'abeille attique laisse peu de prise sur elle; que les grâces se traduisent plus difficilement que la force, et qu'ainsi il m'était impossible d'entreprendre la traduction de Xénophon, écrivain aussi difficile à rendre qu'il est en général facile à entendre. On insista, je cédai, en déclarant que je traduirais avec toute l'exactitude dont je pouvais être capable, ce qui n'était pas traduit, ou ce qui l'était mal, comme les Cynégétiques, l'Economique, &c.; mais qu'en même temps je m'aiderais du travail de MM. Larcher et la Luzerne sur l'Anabase, &c. &c.". NO. XXIX.

CI. JI.

VOL. XV.

M

D'après cela, on voit que les soins de l'éditeur se sont dirigé principalement sur la partie la plus importante, sur l'édition d texte et la collation des manuscrits. Quant à la traduction, except l'Economique, les républiques de Sparte et Athènes, les Cyné tiques, qu'il a traduits avec un soin particulier, il s'en est un pa trop reposé sur ses devanciers, et il a pris leur travail pour base, en y ajoutant toutefois ce que lui inspiroient un examen plus appro fondi du texte ou la découverte de quelque variante inédite "Ainsi, ajoute M. Gail, j'oserai compter sur un peu d'indulgence pour ma traduction. Elle trouvera, je l'espère, grâce devant les gens du monde. Quant aux philologues, qu'il me soit permis de les revoyer à mes observations historiques, militaires, géographiques, e grammaticales, faites postérieurement à cette traduction." Ces diver passages montrent avec quelle modestie, je devrais dire, avec quelle sévérité, M. Gail juge une partie de sa traduction. Il me permettr de n'être pas tout-à-fait de son avis. Le premier volume ren ferme les républiques de Sparte et d'Athènes, les Revenus de l'A tique, le Banquet, l'Hiéron, l'Equitation, le Maître de la Cavale re; ces divers traités (les deux premiers exceptés) sont compr parmi ceux dont il dit n'avoir ni voulu, ni pu soigner la traduction; et cependant, en l'examinant comparativement avec d'autres tr ductions antérieures, j'ai trouvé la sienne, non seulement très-diffe rente, mais elle m'a paru en général à la fois fidèle et facile. 'faut en conclure de deux choses l'une: ou M. Gail a fait plus qu'il n'a cru faire, ou bien il a pu beaucoup plus qu'il n'avait pre tendu. La critique ne saurait donc être, pour sa traduction, aus redoutable qu'il semble le penser; il a beau permettre "qu'on lui sache aucun gré d'avoir traduit plusieurs traités pour la pre mière fois, et d'avoir souvent corrigé ce qui avait été traduit," doute fort que personne ait assez peu de justice pour profiter de b permission.

Je passerai maintenant à l'analyse des objets discutés dans h deuxième partie du vol. 7. Elle est divisée en deux sections. La première sous le titre de Notice des manuscrits de Xénopho et de Thucydide, est précédée d'observations sur les devoirs d'un éditeur des anciens.

Ces observations ont pour but de montrer les funestes effets de la manie de corriger les textes, qui s'est emparée des philologues les plus distingués. M. Gail fait voir par plusieurs exemples que telle correction jugée indispensable, est, dans le fait, absolument inutile, puisque la leçon du texte offre un sens raisonnable.

20

La notice instructive des manuscrits de Xénophon est suivie de celle des éditions et traductions de Xénophon qui avaient paru moment où ce volume a été imprimé. Ainsi on ne doit pas m puter à omission de ne point y rencontrer la petite édition de M.

Schaefer, puis celle des deux traités d'équitation donnée par M.. Couvrier.

On trouve ensuite avec plaisir la dissertation de M. Lévesque sur l'orthographe de Thucydide, et l'inscription d'Orripe de Mégare, avec l'explication qu'en a donnée M. Calvet d'Avignon.

Ces deux morceaux servent en quelque sorte d'introduction au Specimen des manuscrits. Ce sont des fac-simile gravés avec un soin tel, qu'on ne saurait s'imaginer qu'on n'a pas sous les yeux les manuscrits eux-mêmes. Ces Specimen ne doivent pas être regardés uniquement comme un objet de luxe et de curiosité. Outre qu'ils sont très-propres à donner une idée de l'écriture des manuscrits de différens siécles, et à éclairer sur les fautes des copistes, le judicieux éditeur a trouvé le moyen de les faire servir à la critique du texte de Xénophon, en faisant calquer principalement les endroits qui présentent des leçons douteuses, qu'il discute dans ses notes critiques.

La deuxième section se compose d'observations littéraires et critiques sur divers traités de Xénophon. M. Gail y suit avec succès la méthode qu'il emploie constamment dans l'explication des anciens. Elle consiste à ne jamais considérer une phrase en ellemême; mais à l'envisager dans ses rapports avec le contexte. C'est à l'aide de cette méthode qu'il a expliqué beaucoup de passages difficiles, dont le vrai sens n'avait pas encore été saisi.

On peut se procurer séparément l'Atlas qui, ainsi que nous l'avons dit ailleurs, offre une quantité d'apperçus ingénieux qui doivent marquer dans la science.

LETRONNE.

MR. EDITOR,

GREEK POEM.

EXPERIENCE alone can decide on the usefulness of encouraging trials in Greek composition; where it is wished to produce a clear and exact knowledge of that divine language. And if "in his own department a man may speak with some confidence," I scruple not to say, that a pupil is more beneficially taught to discover his ignorance and to overcome it by a master correcting his essays in Greek, than by any other process with which I am acquainted.

The subjoined attempt of the celebrated JOHN TWEDDELL gave rise to these remarks; and as a specimen of his early skill

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