Journal philosophique, grammatical et littéraire de la langue française1831 |
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Seite 100 - Mais elle était du monde où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rosé elle a vécu ce que vivent les rosés, L'espace d'un matin.
Seite 98 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Seite 99 - Certes, ou je me trompe, ou déjà la Victoire, Qui son plus grand honneur de tes palmes attend, Est aux bords de Charente en son habit de gloire. Pour te rendre content. Je la vois qui t'appelle et qui semble te dire : « Roi, le plus grand des rois, et qui m'es le plus cher, Si tu veux que je t'aide à sauver ton empire II est temps de marcher.
Seite 98 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer.
Seite 161 - L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Seite 101 - L'âge insensiblement nous conduit à la mort ; Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des flots notre nef vagabonde ; Il est temps de jouir des délices du port.
Seite 462 - Non, non : je l'ai conduite au fond des solitudes, Comme un amant jaloux d'une chaste beauté ; J'ai gardé ses beaux pieds des atteintes trop rudes Dont la terre eût blessé...
Seite 345 - Non, sous quelque drapeau que le barde se range, La muse sert sa gloire et non ses passions ! Non, je n'ai pas coupé les ailes de cet ange , Pour l'atteler hurlant au char des factions...
Seite 101 - Dont l'inutile soin traverse nos plaisirs ; Et qui, loin retiré de la foule importune, Vivant dans sa maison, content de sa fortune, A, selon son pouvoir, mesuré ses désirs...
Seite 341 - Nul plaisir ne le peut distraire De son ennui; Et, fuyant la main qui l'attire, Avec tristesse il semble dire: "Ce n'est pas lui.