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Entre la masse supérieure et celle inférieure, M, Van Hees a reconnu une couche très remarquable qui occupe la partie supérieure du système inférieur, et forme, pour ainsi dire, le fond du sol de la terrasse qui sépare en deux le coteau oriental de la montagne de Saint-Pierre. Les dentales et les baculites semblent en être les fossiles caractéristiques. Cette couche, qui est épaisse de 6 à 7 décimètres, repose sur un calcaire friable légèrement jau nåtre; elle est superposée à une roche qui passe insensiblement à celle inférieure qui est blanchâtre, et a tous les caractères plus ou moins décidés de la craie proprement dite.

L'analogie qui paraît exister entre les calcaires reconnus à La Versine près Beauvais, à Orglandes près Valognes, et ceux de Maestricht, m'a engagé à faire hommage à la Société de trentetrois échantillons provenant des environs de Maestricht, ainsi que des coupes et d'un catalogue de corps organisés fossiles qui m'ont été communiqués par M. Van Hees, en 1829 et 1830.

Notes sur les montagnes primitives de l'Erzgebirge et sur leurs rapports avec la formation du grès vert de la Suisse saxonne, par M. J. Ezquerra del Bayo, ingénieur pensionné du roi d'Espagne.

»M. le professeur Naumann aîné, de Freiberg, a déjà publié plusieurs observations sur les rapports qui existent dans l'Erzgebirge entre les formations primaires et celles du grès vert et de la craie. D'après ces savans, les couches des terrains secon daires ne s'étendent pas horizontalement sur la tranche des couches inclinées des roches anciennes, mais; bien au contraire, sur quelques points les couches du grès sont inclinées jusqu'à 70 et 80°, près de leur contact avec le sol ancien ; il ose même avancer que le granite de la vallée de l'Elbe a été soulevé après la formation du grès yert et de la craie.

>>Cette proposition de M. le professeur Naumann me paraît une chose évidente; d'autres observations vont démontrer que la Saxe est une contrée très instructive pour l'étude des dépôts ignés.

»Dans cette grande étendue de grès vert, qui se prolonge depuis les environs de Dresde jusqu'aux environs de Prague, en Bohême, et jusque en Silésie, une contrée est connue sous le nom de la Suisse saxonne, et occupe les deux rives de l'Elbe,. de

puis Pirna jusqu'à Tetschen, en Bohême. Cette Suisse saxonne présente partout des ravins profonds, tortueux, et ayant toutes sortes de directions, et par conséquent, il y a des montagnes de différentes hauteurs, dont les flancs escarpés sont presque tous yerticaux.

On n'y voit partout que du grès en couches presque horizonta les, tantôt rougeâtre, tantôt blanchâtre, plus ou moins grossier ou fin. Les variétés les plus fines et les plus blanches sont employées à la bâtisse.

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Toutes ces montagnes sont remplies de fentes et de crevasses verticales, et par conséquent perpendiculaires à la stratification des couches. Quelques unes vont jusqu'au fond des ravins, et des colonnes de grès restent isolées, ayant quelquefois plusieurs centaines de pieds d'élévation. Ces espèces de colonnes ont à ét là une grandeur prodigieuse, ou plutôt, ce sont de grandes buttes à flancs escarpés qui s'élèvent majestueusement sur la plaine et qui sont plus ou moins éloignées les unes des autres. Telles sont celles de Konigstein, de Lilienstein, de Barenstein, de Rosenberg, etc. Les sommités de presque toutes ces grandes masses de grès pré sentent une surface plane et unie, ce qui, avec l'horizontalité presque générale des couches, est une preuve évidente qu'elles se sont successivement déposées dans le sein des eaux.

La première idée qui vient à l'esprit, est que les influences atmosphériques et principalement les courans des eaux pluviales, ont dévasté tout ce terrain et ont formé ces grands ravins où ces innombrables crevasses.

Pour former un aussi grand dépôt de sédiment, il paraîtrait nécessaire de supposer l'existence d'un bassin dont les bords devaient être, pour le moins, un peu plus hauts que le sommet de la montagne avancée du Hohe-Schneeberg. Mais dans ce cas, presque tout l'Erzgebirge aurait dû être recouvert parle dépôt du grès vert; cependant il n'en reste pas la moindre trace dans toute cette chaîne, fait bien difficile à concilier avec cette hypothèse. : Ce grès ne se décompose pas si facilement par l'action des eaux et des influences atmosphériques, Le lieu qui aujourd'hui s'appelle la Bastie, était anciennement un fort; il y avait des ponts qui passaient par-dessus quelques ravins. Dans le xv. siècle ce fort fut rasé, et maintenant on a construit un autre pont qui est plus élevé et plus commode. On voit encore dans les flancs de la roche toutes les échancrures de l'ancienne charpente, aussi bien conservées que si elles venaient d'être taillées.

Les sommités planes de ces grands amas de couches arénacées,

n'ont pas toutes le même niveau; pourquoi les influences atmosphériques ont-elles épargné une cime plutôt qu'une autre, puisqu'elles sont toutes composées des mêmes matériaux ?

Dans les espaces compris entre ces différens massifs de grès, on voit paraître en plusieurs endroits certaines roches primaires, tandis qu'ailleurs elles recouvrent le grès. Les couches de ce dernier s'adossent aux roches primaires sous des inclinaisons très variées et avec diverses altérations; quelquefois même des morceaux de granite sont empâtés dans le grès altéré, comme l'a décrit M. le professeur Naumann.

Les couches de grès de la montagne de la Bastie, paraissent d'a bord horizontates; mais vues depuis Lilienstein, c'est-à-dire, en observant l'escarpement qui domine sur l'Elbe, on trouve qu'elles ont une inclinaison de 5o vers l'est, dans une certaine étendue, tandis que plus loin elles sont horizontales; cependant cette partie se trouve au milieu de la formation de grès, et ses couches ne s'adossent point contre des roches primitives.

Ailleurs, dans le terrain primitif de l'Erzgebirge, on trouve à tout moment le granite et la siénite perçant les roches stratifiées.

A Dohna, le granite a traversé les couches schisteuses. Entre Johanngeorgenstadt, Schwarzenberg et Schneeberg, c'est-à-dire, vers la partie la plus élevée de l'Erzgebirge, on voit une grande masse de granite, d'une étendue environ de quatre milles carrés, sur laquelle s'appuient de tous côtés les roches schisteuses primitives. La montagne sur laquelle est bâtie la ville de Schwarzenberg est de granite, tandis que les montagnes environnantes sont toutes schisteuses. A Schneeberg, près du faubourg de Schlema, on voit le thonschiefer reposant sur le granite. La roche de topazes du Voigtland, appelée Schneckenstein, qui se trouve tout près de la grande masse granitique déjà mentionnée, et sur sa partieoccidentale, n'est autre chose qu'une masse qui a percé le thonschiefer micacé. Le stockwerk de Geyer et le Greiffenstein, près de Ehrenfriedersdorf, avec un autre point intermédiaire, forment ensemble une ligne de granite qui a traversé le gneiss, et surtout à Geyer, où ce contact est à découvert en raison des exploitations; on voit, tout autour de la masse granitique, une enveloppe d'épaisseur variable et composée d'un granite comme fondu, et dans lequel sont empâtés, çà et là, des morceaux de gneiss.

De semblables phénomènes abondent dans l'Erzgebirge ; je crois pouvoir en conclure que le relief actuel de l'Erzgebirge a été, pour le moins, altéré après le dépôt du grès vert et de la

craie, et que l'action de ce soulèvement s'est étendue jusqu'à la partie de la formation du grès, connue sous le nom de grès de la Suisse saxonne. Ce dernier a été alors soulevé, crevassé, et fendillé en plusieurs endroits; ensuite les courans des eaux s'insinuant dans les fentes et dans les ravins formés, les ont excavés et balayés. Enfin tous ces débris, avec ceux des roches primaires, ont composé quelques uns des terrains tertiaires sur les deux versans nord et sud de l'Erzgebirge.

En regardant une carte de l'Erzgebirge, on aperçoit dans le cours des eaux, sur les terrains primitifs, une certaine direction en ligne droite, ce qui prouve que les lits des rivières ont été creusés par l'action naturelle et continuelle des eaux, tandis que dans la Suisse saxonne les courans sont toujours tortueux et tout-à- fait bizarres, de manière qu'on ne peut pas concevoir qu'ils soient l'effet de l'érosion lente des eaux.

J'ajouterai encore, mais avec moins d'assurance, que peut être l'éruption des basaltes a été la cause du soulèvement des roches granitiques dans l'Erzgebirge, à l'époque dont nous nous occupons. Si l'on n'y voit pas de grandes coulées basaltiques, cela pourrait tenir au grand nombre de cratères qui s'ouvrirent à la fois. C'est une circonstance remarquable que cette ligne normale d'éruptions basaltiques qui suit la même direction que la chaîne principale de l'Erzgebirge, et que la plus grande accumulation des bouches cratériformes se trouve précisément aux environs de la partie la plus élevée de la chaîne.

A l'époque de dépôt du grès vert, il devait déjà exister un bassin qui peut-être ne différait pas beaucoup du bassin actuel, quant à son étendue, mais dont les bords n'étaient pas peut-être aussi élevés que maintenant. Ces anciens bords pourraient avoir été formés à l'époque du soulèvement des porphyres, lesquels, ayant fait éruption dans quelques endroits, furent un peu bouleversés à la seconde époque avec les terrains dans lesquels ils étaient enchassés, et c'est pour cette raison que quelques géologues allemands les ont considérés comme des couches et nou comme de véritables filons.

TABLEAU explicatif des différens terrains rencontrés dans le percement du puits foré, dit Artésien, exécuté à la papeterie de Sainte-Marie, commune de Boissy-le-Châtel, près Coulommiers (Seine-et-Marne), en treize jours deux tiers de travail; par M. MULOT, mécanicien à Epinay (Seine).

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Les eaux s'élèvent à 0,32 cent. ou pied au-dessus du sol, et donnent à 1,46, ou 4 pieds 6 pouces au-dessous (1,00 ou 3 pieds 1 pouce au-dessus du niveau de la rivière), 600,000 litres d'eau de très bonne qualité par jour.

Deux percemens avaient été faits précédemment à Sainte-Marie, de l'autre côté du Morin, à environ 1,000 mètres du dernier fait; ils donnent à eux deux la même quantité d'eau que le dernier. Il est à remarquer que, quoique percé assez près des deux autres, et donnant une quantité d'eau considérable, il ne leur nuit nullement, car ils donnent la même quantité d'eau qu'auparavant.

Le percement a coûté, compris la fourniture des tubes, 500 fr.

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