Du Laocoon Ou Des Limites Respectives de la Poésie Et de la Peinture

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General Books, 2013 - 74 Seiten
Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent generalement telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans les coquilles) aupres de l'editeur. Non reference. Non illustre. 1802 edition. Extrait: ...et se contenter d'une explication tres-generale, tandis qu'on peut en trouver une, fondee sur une observation particuliere, qui nous satisfera bien autrement. Selon moi, Phidias avouoit en meme temps qu'il avoit appris dans ce passage d'Homere quelle force d'expression reside dans les sourcils, et combien l'ame s'y devoile ( quanta pars animi ). Peut-etre ce meme passage l'engagea-t-il encore a travailler les cheveux avec plus de soin, pour rendre en quelque sorte ce qu'Homere appelle des cheveux sacres. Au moins est-il sur que les artistes qui precederent Phidias entendirent fort mal le langage et l'expression de la physionomie, et surtout qu'ils negligerent beaucoup les cheveux. Myron meme etoit fautif dans ces deux parties, comme Pline le remarque; et selon ce meme Pline, Pythagore le Leontin fut le 1 Plin. lib. x. sect. Si. p. 616. edit. Hard. Plin. lib. xxxiv. sect. 19. p. 65i. Ipse tamen corporum tenus curiosus, animi sensus non expressisse videtur, capillum quoque et pnbem non emendatim fecisse, quaai rudis antiquitas instituisset. premier qui se distingua par l'elegance des cheveux1. Ce que Phidias apprit d'Homere, les autres artistes l'apprirent de Phidias. Je citerai encore un exemple de ce genre, qui m'a toujoursfait grand plaisir. Qu'on se rappelle les observations de Hogarth, sur l'Apollon du Belvedere. L'Apollon et l'An tinous, dit-il, se voyent a Rome dans le meme palais. Mais si l'Antinous vous remet plit d'admiration, l'Apollon vous frappe d'etonnement; et cela, disent les...

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