Galerie des personnages de Shakspeare, reproduits dans les principales scènes de ses pièces,avec une analyse succincte de chacune des pièces de Shakspeare et la reproduction en anglais et en français des scènes auxquelles se rapportent les quatre-vingts gravures dont cet ouvrage est orné

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Baudry, 1844 - 159 Seiten
 

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Seite 257 - Oh ! que n'ai-je une muse de flamme qui s'élève jusqu'au ciel le plus radieux de l'invention, un royaume pour théâtre, des princes pour acteurs, et des monarques pour spectateurs de cette scène merveilleuse!
Seite 3 - Shakspeare, reproduits dans les principales scènes de ses pièces, avec une analyse succincte de chacune des pièces de Shakspeare, et la reproduction en anglais et en français des scènes auxquelles se rapportent les quatre-vingts gravures dont cet ouvrage est orné ; par Amédée Pichot, précédée d'une notice biographique de Shakspeare par Old Nick.
Seite 75 - ... avoyent accoustumé de s'en venir vers luy. Sur le poinct doncques qu'il devoit passer en Europe, une nuict bien tard, tout le monde estant endormy dedans son camp en grand silence, ainsi qu'il estoit en son pavillon avec un peu de lumière...
Seite 75 - ... une merveilleuse et monstrueuse figure d'un corps estrange et horrible, lequel s'alla presenter devant luy sans dire mot : si eut bien l'asseurance de luy demander qui il esloit, et s'il estoit dieu ou homme, et quelle occasion le menoit là.
Seite 16 - ... Harpagon, Bartholo; Falstaff, Scapin, Figaro (6). (1) Ibid., p. 16. Mots soulignés par moi. (2) Ibid., p. 18. (3) Ibid., p. 19. (4) Traducteur du Romancero. Cf. WS, Rel., p. 250 sq. (5) Ibid., p. 19. Amédée Pichot fera en 1844 le même rapprochement qu'il avait observé sans doute bien avant : « Combien, sous ce rapport, ses clowns, ou bouffons dramatiques, sont supérieurs au gracioso du théâtre espagnol, qui a presque toujours le même rôle et le même masque, quelle que soit l'intrigue....
Seite 75 - ... et le tourne facilement... Le naturel de nostre entendement est de tousjours se mouvoir, et son mouvement n'est autre chose qu'imagination ou aprehension ; mais encore y at-il davantage maintenant en toy : c'est que le corps travaillé tient par nature l'entendement suspendu en transe et en trouble. Mais au reste de dire qu'il y ait des esprits ou des anges, et encore qu'il y en eust, qu'ils ayent forme d'hommes, ou voix, ou puissance aucune qui parviennent jusqu'à nous, il n'est pas vray-semblable......
Seite 16 - Cromtotll cité ci-dessus — qui sera tour à tour lago, Tartufe, Basile ; Polonius, Harpagon, Bartholo ; Falstaff, Scapin, Figaro. » Rapprocher de ce portrait de Falstaff tracé par Amédée Pichot dans sa Galerie des personnages de Shakespeare, Paris, 1844, p. 6 : « Sir John Falstaff est né gentilhomme, il porte l'épée, il est de la cour ; mais le hasard de sa naissance ne lui a donné qu'un vain titre : il est tout à ses instincts ou des fous de Cromwell, de la fantaisie toute pure. Pourtant...
Seite 16 - ... qui serait' odieux peut-être sans cette franchise un peu cynique; il amuse, il fait rire, on l'accepte, on le recherche même, quoiqu'il ne soit pas toujours de bonne compagnie. » Mais il manque à Falstaff, au gré des romantiques, une nuance de rêverie dont J. Janin exprimait le regret dans son adaptation du Kreyssler de Hoffmann : « Quel dommage de le laisser si brutal, ce bon cavalier Falstaff!
Seite 81 - Cleopatra. Et elle voyant que les rencontres et brocards d'Antonius estoient fort grossiers, et qu'ilz sentoient leur soudard à pleine bouche, elle commencea à luy en bailler hardiment, et à le blasonner à tout propos sans rien craindre : car sa beaulté seule, à ce que Ion dit...
Seite 16 - ... silhouette si bien venue, aussi originale à sa manière que le Falstaff de Shakespeare, et qu'il méditât de prolonger sa carrière dans une comédie dont César deviendrait le premier rôle comme Falstaff dans les Joyeuses Commères de Windsor. « A peine — écrivait de ce dernier A. Pichot en 1844 — aperçoit-on l'ombre de ce galbe grotesque, à peine entend-on retentir le pas traînant de ce chevalier obèse, le sourire s'épanouit déjà sur tous les visages (3)... » Hugo escomptait...

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