Mémoires couronnés et mémoires des savants étrangers publiés: par l'Académic royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. Tome I-LXII, 1817-[1904].

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Seite 242 - Celle lutte terrible a entouré les origines chrétiennes d'une brillante auréole et imprimé aux plus beaux siècles de l'empire une hideuse tache de sang. » Sévère put autoriser des cruautés sans nom; il ne put entraver le développement de la religion chrétienne. Tout au contraire : la vue de...
Seite 224 - Les affiliés chrétiens tiennent des réunions clandestines et illicites pour enseigner et pratiquer leurs maximes. Ils s'y lient par un engagement plus sacré qu'un serment, s'y unissent pour violer plus sûrement les lois et résister plus aisément aux dangers et aux supplices qui les menacent. » Celse n'en rapporte donc que ce que Pline avait appris des aveux des chrétiens eux-mêmes, aveux que les dépositions des deux diaconesses, mises à la torture, avaient confirmés. «• Ils s'assemblent,...
Seite 292 - II. élait arrivé à l'empire, mûr sans être vieux, à l'abri du vertige de la jeunesse et des impuissances de l'âge. Il y élait arrivé par son intelligence et par son épée, non par le hasard de la naissance ou par le caprice des soldats. C'était, en un mol, une royauté sérieuse que la sienne. Intelligence ferme, il ne devait pas éprouver le vertige du pouvoir comme l'avait éprouvé Caligula. Esprit mûr et réfléchi, il ne devait pas s'éprendre des puérilités artistiques qui avaient...
Seite 91 - L'empire à Rome, II, 269; DE CHAMPAGNY, 1, 130. Amédée Thierry dit à ce sujet (ffist. de la Gaule sous la dont, rom., I, 41) : < Étaient> ils réellement coupables? Sévère en avait-il fait les instruments d'une trahison infâme, ou » bien cette accusation et le meurtre d'hommes innocents ne furent-ils, de la part d'Albinus, ,< qu'une manœuvre non moins infâme pour noircir son collègue et colorer sa propre trahison? » On ne le sut jamais; et chacun des deux princes peut adresser à l'autre...
Seite 98 - Alpes. On connaît la rigueur du climat de ces contrées. Les pluies de la fin de l'automne, et les neiges de l'hiver ne sont guère propres à stimuler le courage d'une armée alors surtout qu'elle est composée en partie de soldats originaires d'un pays méridional, habitués à une température plus douce; et l'on ne sait ce qu'il faut le plus admirer de la discipline et de la constance des troupes ou de l'autorité...
Seite 134 - ... c'est la dureté. Je ne sais, mais c'est une figure qui vous arrête et que cependant on n'aime pas '.] Sévère était malheureusement presque le seul à la cour impériale, chez lequel on retrouvait les qualités du vrai Romain. Son épouse, la belle Julie, se conduisait en véritable Messaline 2. On a dit d'elle avec raison : Julie partage son temps entre le plaisir et les affaires; s'occupe des gens d'esprit dans son cabinet, des hommes les plus aimables de Rome dans son palais et des grands...
Seite 78 - Mémoires couronnés et Mémoires des savants étrangers publiés par l'Académie Royale des sciences, des lettres et des beauxarts de Belgique. Bruxelles: F. Hayez. 4°.
Seite 231 - Tertullien, dans le traité qu'il composa à cette occasion, ne sait assez louer celle conduite et ses idées outrées s'accentuent encore davantage dans son Scorpiaque et dans son livre Sur la fuite dans la persécution; mais l'Église blâmait de pareils actes et ne tombait pas dans ces présomptueuses extravagances. « Le chrétien ne doit pas, comme le dit saint Grégoire de Naziance 3, s'exposer lui-même à la persécution; aussi bien pour épargner un crime aux infidèles que pour ménager...
Seite 23 - ... et un peu plus espacés à la face supérieure, au nombre de onze à douze par série. Tubercules secondaires peu abondants, formant seulement sur le bord externe des aires interambulacraires, de chaque côté des tubercules principaux, une rangée inégale, irrégulière, disparaissant au-dessus de l'ambilus. A la face supérieure et dans la zone miliaire, les tubercules secondaires sont remplacés par des granules assez rares, bien développés et accompagnés ça et là de petites verrues...
Seite 216 - En Gaule, l'Église trouva un éloquent défenseur en la personne d'Irénée. Il naquit à Smyrne, ou aux environs de cette ville, dans la première moitié du IIe siècle 2.

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